Purée, le mec m’a fait peur. J’ai dû oublier de lui donner ses bonbons. 🎃 ↴ --- Hier aprem, j’ai cru que c’était déjà Halloween. 👻 Un DM surgit de nulle part : “𝘍𝘢𝘶𝘵 𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘵𝘦𝘳 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘢 𝘨𝘦́𝘯𝘦́𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴, 𝘤’𝘦𝘴𝘵 𝘪𝘯𝘴𝘶𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦. 𝘊̧𝘢 𝘴𝘱𝘢𝘮 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶’𝘶𝘯 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘴𝘢 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦́𝘦 𝘢̀ 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘴𝘶𝘳 𝘓𝘪𝘯𝘬𝘦𝘥𝘐𝘯, 𝘤̧𝘢 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘦𝘯𝘷𝘪𝘦 𝘥𝘦 𝘣𝘰𝘴𝘴𝘦𝘳 𝘢𝘷𝘦𝘤. 𝘉𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘯𝘦́𝘦.” Pas de bonjour. Pas de contexte. Et le mec n’avait jamais répondu à mon dernier message… en décembre 2024. Une simple étude de marché, en plus. Depuis, silence total. Mais visiblement, assez de temps libre pour venir distribuer des leçons. --- Alors soyons clairs : Oui, j’utilise un outil pour accélérer mes commentaires. Mais je retape tout, je personnalise, je relis au max. J’écris avec mon ton, mes mots, ma tête. Ou je veille que l'IA le fasse bien. Genre, c'est comme quand je sors la vaisselle du lave-vaisselle, si elle est encore tachée je la rince, quoi. C’est pas de l’automatisation, c’est du gain de temps. Et surtout : 👉 Interagir, c’est pas “spammer”. 👉 C’est exister, créer du lien, faire mon métier. LinkedIn, c’est pas un musée. C’est une place de marché. Si tu veux que ton business vive, faut parler. Pas juste scroller. --- Mais tu sais quoi ? Ce genre de message, c’est parfait pour reparler de posture. J’ai une règle simple. Celle du cadrage propre : 1️⃣ 𝗝𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗻𝗲𝘂𝘁𝗿𝗲 “Salut [Prénom], ton message me surprend, surtout après presque un an sans échange.” → Je pose le contexte. Je remets la distance. Sans agressivité. 2️⃣ 𝗝𝗲 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗮𝗶𝘁𝘀 “Pour rappel, je t’avais simplement contacté en décembre pour une étude de marché.” → Pas d’émotion. Juste les faits. Ça coupe court aux projections. 3️⃣ 𝗝𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗳𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲 𝗺𝗮 𝗽𝗼𝘀𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼 “Je publie et j’interagis ici comme tout le monde — c’est normal, c’est une partie de mon activité.” → Je ne me justifie pas. J’assume. 4️⃣ 𝗝𝗲 𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗺𝗮 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲 “Si ça te dérange, aucun souci, je vais te retirer de mes relations.” → Calme, clair, ferme. Pas de débat, pas de drame. 5️⃣ 𝗝𝗲 𝗰𝗹𝗼𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 “Bonne continuation.” → Je reprends la politesse qu’il avait oubliée. Fin de l’histoire. Pas besoin de t’énerver quand ton cadre est clair. Pas besoin de t’excuser quand tu fais ton taf. --- Si tu devais retenir une seule chose : → La fermeté, c’est pas de la dureté. C’est juste refuser de subir. Et toi ? T’as déjà reçu ce genre de “feedback” un peu lunaire ici ? T’as répondu comment ? 🎧 J’en parle dans le dernier épisode du podcast Mission Customer Hero : “Feedback client : enclenche ta machine à recommandations en 4 questions.” (et à la fin, j’explique comment transformer un feedback négatif en levier de confiance et de récurrence) → https://pim.ms/cc-podcast