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Annick Mauriange ⚡
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May 25, 2025
SFR en procédure de sauvegarde ? Ça m’étonne pas. Je l'ai vue changer de l'intérieur ↴ En 2014, je bossais pour un prestataire de SFR. Un "outsourcer" pour la relation client et commerciale. À l’époque, c’était plutôt une bonne boîte. → Les offres étaient claires. → Les produits bien fichus. → La fibre tenait ses promesses. → Et les clients ? Globalement satisfaits. En plus on s'amusait bien au boulot, les challenges étaient sympas, motivants, et les primes hyper intéressantes. C’était fluide. On pouvait vendre en étant à l’aise. Et les clients restaient, tout simplement parce qu’ils étaient bien traités. Et puis… le rachat par Altice Group (Numéricable). En moins d’un an, tout a basculé : → Une fausse “fibre” (en gros, un câble coaxial relooké) vendue comme une vraie. → Des réengagements automatiques à la moindre option changée. → Une avalanche de clients furieux. → Et un management qui traitait le care comme un poste à couper, pas à valoriser. C’est là que j’ai fait mon premier burn-out. Parce qu’on ne pouvait plus défendre ce qu’on vendait. Et que la relation client était devenue une guerre d’usure. Dix ans plus tard ? → SFR a perdu plus d’1,5 million d’abonnés. → Les clients ne recommandent plus. → Altice est en train de vendre ce qu’il reste. → Et tout le monde feint la surprise. Mais pour moi, pour mes collègues de l’époque, c’est pas une nouveauté. Pas à cause des chiffres. À cause des signaux faibles. Ceux qu’on perçoit dans les échanges. Dans la façon dont les clients parlent. Dont les équipes tiennent (ou ne tiennent plus). Soyons clairs. Je tire aucun plaisir à voir une boîte sombrer. Encore moins quand ça implique des pertes d’emploi, du stress, des vies bousculées. Ce qui me désole, c’est pas la chute. C’est le fait qu’elle ait été aussi prévisible… et que personne n’ait voulu corriger la trajectoire pendant qu’il en était encore temps. Ce qui est désolant, c'est que SFR n'est pas la seule boîte dans laquelle j'ai vu ces signaux faibles... Et toi ? Tu les vois venir, ces signaux ? Ou tu les repousses en te disant que ça ira mieux demain ? Parce qu’en vrai, on s’effondre rarement d’un coup. Mais on commence toujours à perdre… le jour où on arrête d’écouter.
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May 25, 2025
Discussion about this post
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Annick Mauriange ⚡
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5 months ago
Merci pour les retours de chacun et chacune sur ce post. Petit rappel : je raconte une expérience vécue, côté sous-traitance, à un moment bien précis — celui du rachat par Numéricable et tout ce que ça a changé derrière. Je n’attaque personne, je suis pas aigrie, j’ai même gardé de très bons souvenirs de cette époque. Mais ce que je décris, c’est pas une opinion perso sortie de nulle part. Ce sont des faits, documentés, relayés par la presse, les clients, l'arcep... depuis des années. Et franchement, c’est juste dommage d’en être arrivés là. Parce qu’avant, oui, c’était chouette. Et je le redis : quand une boîte coule, c’est jamais drôle. Encore moins pour les équipes. Aux salariés SFR venus défendre leur boîte ici : je comprends. Je vous en veux pas. Mais ce qu’on a vécu sur le terrain, ce que les clients disaient déjà à l’époque… ça mérite d’exister aussi.
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Marc Desbles
Directeur d’agence SFR Business Entreprise Loire Atlantique - Vendée (44-85)
5 months ago
*“Merci pour cette analyse de fond aussi fine qu’un câble coaxial vendu pour de la fibre ! On sent bien l’objectivité et la bienveillance dans chaque ligne, surtout quand tu parles d’une entreprise en difficulté comme si tu faisais un TED Talk sur la fin du monde. Heureusement que tu es là pour décrypter les signaux faibles… Avec dix ans de recul, un clavier et un besoin urgent de régler tes comptes avec 2014. Bref, merci pour ta clairvoyance. Promis, la prochaine fois qu’on repère un nuage à l’horizon, on t’appelle. Tu as manifestement le don de lire l’avenir… une décennie après tout le monde.”**
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Julien MERANDON
Directeur Regional SFR BUSINESS AGENCE ENTREPRISE CENTRE-EST
5 months ago
bonjour Annick Mauriange ⚡ , avant de vouloir créer des vues ou du clic je vous invite à creuser le sujet de ce qu'était une procedure de sauvegarde accélérée...Plus que de propager des contres vérités, pour etre depuis bientôt 15 ans dans le groupe, je vous invite à vous intéresser à la faiblesse du turnover, au niveau de promotion interne, au niveau de satisfaction client... tout cà versus ceux de la concurrence... a bon entendeur...
Un site sans cahier des charges, c’est… (Une catastrophe assurée) ↴ "Pas besoin de cahier des charges, donnez-moi un prix !" Ah, ce grand classique. Tu bosses dans la tech ? Alors, tu l’as déjà vécu. Client : "Pouvez-vous me deviser un site ?" Toi : "Oui, rédigeons un cahier des charges." Client : "Pas besoin, donnez-moi un prix d’abord." Toi : "Mais pour calculer le prix, il faut un cahier des charges." Client : "Pas besoin, donnez-moi un prix d’abord." (Boucle infinie façon Inception : activée.) Merci à Les clients pour ce visuel qui capture parfaitement l’absurdité de ces discussions. 3 croyances erronées sur le devis d’un site web… → Le client veut une réponse simple à une question complexe. → Il pense qu’un cahier des charges = perte de temps et d'argent. → Il imagine un site web comme une pizza avec un prix unique. ❌ Spoiler : un site web, ce n’est PAS une pizza. Comment lui faire accepter un cahier des charges ? Lui parler en termes de valeur, pas de process. → "Sans cahier des charges, impossible d’avoir un prix juste." Le rassurer sur le timing. → "On ne rédige pas un roman, juste clarifier ensemble ce qui est important pour toi." Lui montrer les risques d’un devis à l’aveugle. → "Un prix donné au hasard = des surprises (et pas des bonnes)." Modèle de réponse à copier-coller : Objet : Estimation de ton projet Hello [Nom], Merci pour ta demande ! Pour te donner un prix précis, j’ai besoin de comprendre ce que tu attends exactement du site. Est-ce qu’on part sur une vitrine simple ? Une plateforme avec des fonctionnalités spécifiques ? Un e-commerce ? Je te propose de poser ça en quelques points pour cadrer : 1. Objectif du site 2. Nombre de pages 3. Fonctionnalités spécifiques (formulaire, paiement, blog...) 4. Exemple de sites que tu aimes Dès qu’on a ça, je pourrai te donner une estimation qui tient la route. Ça te va ? À dispo, [Ton prénom] 🔥 Dis-moi en commentaire : quelle est TA pire demande de devis ?
82 comments
March 19, 2025
“Tu peux juste changer la couleur ?” La phrase qui flingue ta marge Et que t’as entendu 100 fois ↴ Dans tous les entretiens que j’ai eus avec des freelances ces 6 derniers mois, une histoire revient souvent : Le client qui demande une “petite modif” après la livraison, l’air de rien. Mais derrière ce “petit détail” : → tu rouvres le fichier source (quand il existe encore) → tu vérifies les déclinaisons, les impacts visuels → tu modifies les exports, le code, les intégrations → tu refais les tests, tu renvoies la nouvelle version Tout ça pour une “modif minime”. Ce qui est minime dans la tête du client… ...peut représenter 𝟭 𝗮̀ 𝟯𝗵 𝗱𝗲 𝘁𝗮𝗳 (minimum) dans ta réalité. Et souvent, la question arrive 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻, une fois que tout est validé, terminé, envoyé, rangé. Ce genre de demande, si tu ne poses pas de cadre clair dès le début, tu te retrouves à : → hésiter → culpabiliser → céder → et finir par bâcler ou râler Pas terrible pour la relation, ni pour ta marge. Voici comment éviter ça (et rester pro du début à la fin). → Dès l’onboarding, liste ce qui est 𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀 dans ta prestation (nombre de modifications, type de retouches). → Ajoute ce qui 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗶𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀 (retravail du concept, modifications après validation finale, etc). → Précise ce qu’une demande hors cadre implique : nouveau délai, nouveau coût, nouveau devis si besoin. → Documente-le dans ton devis ou ton contrat. Un truc simple, pas un roman. Mais lisible. → Et surtout : respecte ton propre cadre. Si tu fais des exceptions, préviens, pose une limite, garde une trace. Et si un client revient vers toi avec une demande hors périmètre, tu peux répondre sans te justifier pendant 15 lignes. Exemple : Hello [Prénom], Merci pour ton message. La prestation que tu as validée incluait [X] aller-retours sur [élément livré]. Cette nouvelle demande implique une relance du projet (fichiers sources, revalidation, etc.). Je peux te proposer ça avec un supplément de [XX €], pour une livraison d’ici [date]. Dis-moi si tu veux qu’on parte là-dessus ! Je reste disponible pour en discuter. Excellente journée à toi, [Signature] Ce n’est ni sec, ni agressif. C’est pro, cadré, respectueux. Et si tu poses ce genre de limite dès l’entrée en matière, tu verras que les demandes de “juste un petit truc” deviennent nettement plus rares. À toi de jouer. Si tu veux que ton client respecte ton travail, commence par montrer que 𝘁𝘂 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶. Balance-moi ta pire galère client en DM. La plus WTF gagne une mention spéciale dans un futur post.
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April 11, 2025
Top 5 des phrases de merde que les freelances en ont marre d'entendre. (Et comment y survivre) ↴ On les a tous déjà entendues... Et à chaque fois, c'est le malaise assuré. Le problème ? Un manque de respect (volontaire ou pas) pour notre travail. La solution ? Poser des limites, sans braquer le client. Allez, enjoy. 1. "On peut rajouter un petit truc vite fait ?" → Ce que ça cache : Le client pense que c'est anodin. → À faire : Expliquer que toute modif' a un coût. → Réponse pro : "Bonne idée ! Je regarde l’impact sur le délai et le budget, et je te fais un retour avant d’avancer." 2. "C’est urgent, tu peux me faire ça pour demain ?" → Ce que ça cache : Mauvaise organisation du client, pression sur toi. → À faire : Facturer l’urgence et clarifier tes délais. → Réponse pro : "Si c’est possible, je peux prioriser avec un supplément express. Sinon, on cale ça pour [prochaine dispo raisonnable]." 3. "J’ai demandé à ma femme/mon cousin/mon pote ce qu’il en pense…" → Ce que ça cache : Remise en question tardive du projet. → À faire : Recadrer en restant pro. → Réponse pro : "Les avis extérieurs sont utiles, mais pour avancer, on garde le cap sur les besoins définis ensemble." 4. "On ne va pas signer de contrat, mais t’inquiète, on est carrés sur les paiements." → Ce que ça cache : Une volonté d’éviter tout engagement (et un risque d’impayé). → À faire : Exiger un contrat, point final. → Réponse pro : "Justement, un contrat nous protège tous les deux. C'est rapide à signer et ça évite les malentendus." 5. "J’ai montré ton devis à un autre freelance, et il m’a dit qu’il pouvait le faire moins cher." → Ce que ça cache : Tentative de négociation douteuse. → À faire : Affirmer ta valeur sans surenchère. → Réponse pro : "Chacun a sa façon de travailler. Mon tarif inclut [expertise, suivi, qualité], à toi de voir ce qui est prioritaire." 💀 Mention spéciale : "Écoute, j’ai pas le budget mais je te ferai de la pub." → Ce que ça cache : Une demande de travail gratuit déguisée. → À faire : Refuser sans culpabiliser. → Réponse pro : "Je comprends, mais je réserve mon temps aux projets rémunérés. On peut en reparler quand ce sera le cas !" On ne peut pas empêcher ces phrases d’exister, mais on peut apprendre à y répondre. Quelle est la pire phrase qu’un client t’a dite ? Raconte en commentaire !
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March 14, 2025
Tu veux un vrai feedback ? Alors arrête de poser des questions inutiles. Voilà ce qu’il faut vraiment demander. ↴ Un formulaire de feedback mal construit, c’est comme interroger un témoin amnésique. Tu poses plein de questions... pour ne rien apprendre d’utile. Quand tu crées un formulaire de feedback, le piège, c’est de croire que "plus il y a de questions, mieux c’est". En réalité, il te faut surtout les bonnes questions, celles qui te donnent des réponses utiles pour avancer. Voici ce que je recommande : → Satisfaction générale (échelle de 1 à 5) → Points forts identifiés (question ouverte) → Points d'amélioration (question ouverte) → Propension à recommander (échelle de 0 à 10) Chaque question est posée pour une raison précise : mesurer l’expérience vécue, détecter des leviers de fidélisation, ajuster ton discours, évaluer ton potentiel de bouche-à-oreille. Ce n’est pas du blabla. C’est du vécu. Quand j'étais conseillère, j'ai travaillé dans deux types de boîtes. La première proposait un feedback ultra rapide juste après l’échange : "Appuyez sur telle touche si vous êtes satisfait, telle autre si vous ne l’êtes pas." Résultat : des retours en direct, des actions concrètes, des clients écoutés. La deuxième, à l’inverse, faisait remplir des verbatims papier. Les réponses mettaient des semaines à être traitées. Et au fond... elles n’étaient jamais utilisées pour corriger les vrais problèmes. On offrait des remises et des cadeaux pour calmer les clients, mais on ne réparait rien. Moralité : → Un bon formulaire, ce n’est pas un rituel marketing. → C’est un levier pour piloter ton expérience client et ton amélioration continue. Si tu demandes un feedback, pose les bonnes questions. Sinon, tu ne sauras jamais vraiment ce que pensent tes clients. On met tout ça en place pendant le Sprint Fidélité. 2 places dispo en mai, offre de lancement valable jusqu’à demain ! Tu veux un feedback qui te sert vraiment ? → Découvre le Sprint ici : https://taap.it/I8D5O4 Et toi, tu leur demande quoi à tes clients ?
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April 29, 2025
J’ai dit un truc hier... Et certains ont exprimé des doutes. Alors je clarifie ↴ Hier soir, j’ai teasé une nouvelle offre. J’ai expliqué ce qui avait changé dans ma manière de faire. Et j’ai reçu des commentaires du genre : → "Là, je doute un peu..." → "Hâte d’en savoir plus sur ce changement de stratégie !" C’est là que j’ai compris que ce n’était pas clair. Ce qui, pour une experte en relation client… est un peu cocasse, quand même. Alors je vais clarifier. Non, je ne change pas de cap. Je ne laisse pas tomber la relation client. Je remonte simplement à la source. Depuis 15 ans, j’ai vu ce qui coince côté client... et ça même sur des supports écrits : → Des explications floues → Des discours trop techniques → Des offres incompréhensibles Même quand la prestation est excellente. Et aujourd’hui, je retrouve les mêmes freins : → Dans certains profils LinkedIn → Dans certains posts → Dans les premières prises de contact Alors j’ai écouté. Mes clients, mes prospects, ceux que j’accompagne déjà... Tous ceux qui galèrent à être compris... avant même le premier call. J’ai pris le temps de creuser, de tester, de cadrer. Je ne lance pas une offre au hasard. (Ça serait un comble ! Et je connais quelqu'un qui ne serait pas contente du tout du tout.) Je ne suis pas coach LinkedIn. Je ne vends pas du reach de fou ou des montagnes de leads par post... Je suis experte en relation client. Et je veux que la tienne commence bien… dès ton profil LinkedIn. Je conçois une nouvelle offre pour ça : ✓ Clarifier ton message ✓ Rendre ton profil lisible et orienté client ✓ Poser les bases de la relation dès la première impression → J'en parle très bientôt.
61 comments
June 10, 2025